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Accompagnement spirituel

7 pensées limitantes qui permettent à notre cerveau de bloquer la perte de poids

S’il est vrai que l’obésité a atteint les proportions d’une épidémie mondiale, avec 2,8 millions de personnes au moins décédant chaque année du fait de leur surpoids ou de leur obésité et près de 40 % de la population mondiale étant en surpoids selon l’OMS, cela n’a pas toujours été le cas par le passé et cela est encore moins vrai pour le reste des autres espèces vivantes.
 
Notre nature fondamentale ne favorisant pas spécialement le surpoids, nous allons faire un focus sur les évolutions psycho-comportementales qui nous ont amenés à prendre du poids pour ne plus arriver à le perdre durablement– les  apprentissages reçus au cours de nos vies personnelles, familiales et sociétales ont créés des conditionnements opérants pour lesquels le surpoids est utile, c’est ce que l’on appelle le bénéfice secondaire d’une situation.
 
Par exemple posez-vous les questions “quelle utilité peut avoir mon surpoids, à quoi mes kilos en trop me servent-ils ou encore me protègent-ils de certains éléments de ma vie qui me pèsent ?”. Si vous avez des réponses à ces questions vous pouvez directement agir sur votre vie et relâcher les kilos, c’est à dire maigrir sans régime et de façon durable.
 
Mais cela n’est pas toujours facile, aujourd’hui des chaînes mentales favorisant la prise de poids sont liées à des idées largement diffusées qui sont devenues populaires et acceptées collectivement.
Je vais vous révéler sept pensées qui vous empêchent de garder la ligne. Elles sont le résultat des avancées neuroscientifiques et comportementales de ces dernières années :

1.Séparer les aliments en bons ou mauvais

Diviser les aliments en mauvais, parce que très caloriques, et en bons, parce que peu caloriques comme dans la plupart des régimes, fait en sorte que ce qui a été défini comme le plus dangereux devient aussi le plus désirable.
 
 
C’est un processus purement psychologique qui est à même de déclencher des réactions qui deviennent concrètement physiologiques, comme par exemple la faim et l’excitation à la seule pensée des aliments interdits.
 
 
Plus je suis rigide dans ma limitation alimentaire et plus j’en éprouve du désir, ou encore, plus je m’interdis des aliments, plus je les désire.
 
 
Alors que, si je m’accorde les aliments, je pourrais plus facilement y renoncer.

2.Croire qu’un régime réussi peut durer dans le temps

Un régime restrictif pour perdre du poids demande en général d’énormes efforts, voire même des sacrifices, qui ne peuvent être maintenus dans le temps (95% des personnes qui font un régime reprennent leur poids d’origine et 80% reprennent plus de poids au-delà d’un an selon l’ANSES.
C’est un piège insidieux car l’alternance de succès à court terme et d’insuccès dans le temps crée l’illusion que l’on arrivera un jour à maintenir le résultat, tôt ou tard.
 
C’est la raison pour laquelle on rencontre fréquemment des personnes littéralement piégées durant toute leur vie dans cette lutte sans fin, ce cercle vicieux qui se maintient et s’alimente par le contrôle du régime et l’échec de la reprise de poids qui lui succède, c’est l’effet yoyo.
 
Le contrôle appelle la perte de contrôle, alors que, si je me fais confiance, je n’ai plus besoin de contrôler.

3.La nourriture réconfort

Le stress du quotidien et le sentiment que la vie est dure peuvent vous conduire à manger pour vous apporter du réconfort.
 
Mes patients me disent souvent que cela leur arrive tout particulièrement en fin de journée, dès qu’ils sortent du travail ou en remangeant après le repas une fois les enfants couchés.
 
Comment mincir quand vous n’utilisez plus l’alimentation pour vous nourrir mais pour vous consoler ?
 
 

Ne plus manger ses émotions, c’est apprendre à les solutionner autrement qu’en ayant recours à la nourriture.

faims émotionnelles

4.La pensée “tout ou rien”

C’est un type de pensée dichotomique : tout est blanc ou noir, il n’y a pas de gris, pas de nuance.
C’est le règne du clivage, de l’extrême, alors :
– soit c’est le rien : je contrôle complètement mon alimentation, je m’autorise très peu de plaisirs et il n’y a généralement pas d’écarts
 – soit c’est le tout : puisque je n’y arrive pas, je me laisse aller, mais demain je me reprends en main !
 
Pour perdre du poids ou garder la ligne je n’ai droit à aucuns plaisirs, ce qui me pousse à avoir encore plus envie de transgresser les interdits. De plus, si je n’y ai plus droit demain puisque je vais me reprendre en main, je suis obligé(e) de tout manger tout de suite.
 
Et encore une fois, le contrôle appelle la perte de contrôle !
 
 

5.Renoncer aux sensations

C’est l’acte de couper tous plaisirs pour éviter les tentations et parvenir à garder la ligne.
Mais pour arriver à gérer ses émotions, est-il nécessaire d’y renoncer ?
D’énormes efforts sont obligatoires pour ne pas aller vers ces tentations, ces efforts finissent aussi par vous couper des autres.
 
Pour favoriser l’autorégulation de votre poids par l’homéostasie de votre organisme, découvrez ou redécouvrez tous les plaisirs liés à votre alimentation, vos seules limitations pour rendre le plaisir sain doivent être vos sensations de faim et de satiété.
 
Et comme l’a dit Saint Augustin « nul ne peut vivre sans plaisir ».
 
 

6.Faire du sport pour maigrir et non par plaisir

Il est bien clair que le manque d’exercice physique ne vous aidera pas à perdre du poids, je vous conseille donc de faire du sport tout en ayant le plaisir de bouger et non pas la souffrance de l’excès de sport pour perdre du poids !
Ce dont je veux vous parler c’est la lutte continuelle par le sport:
je dois bruler plus que ce que je mange mais plus je fais de l’exercice physique, plus j’ai tendance à manger, et plus je mange, plus je serai condamné à faire de l’exercice physique !
 Le résultat de cette dynamique est souvent l’effondrement, avec cessation de l’activité physique, augmentation du poids et sentiment d’échec.
 
Attention car cette lutte intense peut devenir de l’exercice intense pour dépenser des calories et se transformer en un TOC (trouble obsessionnel compulsif) grave appelé exercising.
 

7.Compter sur quelque chose ou quelqu’un d’autres que soi pour gérer son poids

C’est l’effet “pilule miracle” que l’on utilise lorsque l’on se sent incapable de mener le combat contre la nourriture.
 
La délégation à quelque chose ou quelqu’un qui, nous pensons, possède des pouvoirs particuliers pour nous aider, tient plus de nos croyances aveugles que de faits scientifiques avérés.
 
Ces “potions magiques” que l’on vous vend grâce à de toujours plus
nombreuses publicités pour brûler les graisses et maigrir sans efforts, sont tout au plus inefficaces pour perdre du poids, mais pourraient aussi être dangereuses pour votre santé en cas de consommations excessives.
 
 
Méfiez-vous donc des produits estampillés “testés cliniquement”, “à la pointe de la technologie” ou des méthodes de pertes de poids qui vous sont conseillés à grands renforts de publicités.
compléments alimentaires
En réponse, seule une approche globale (corporelle, émotionnelle et psychologique) permettra de vous libérer de vos pensées limitantes et de perdre du poids durablement. Vous êtes une personne unique avec une histoire unique, aussi une méthode facile ou à la mode qui a marché pour d’autres peut être totalement inefficace pour vous. A vous d’engager une démarche de changement personnel en échangeant avec votre entourage, en lisant des livres et si vous en sentez le besoin, en vous faisant accompagner de manière personnalisée.

Perdre du poids

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