- +33 06 31 84 80 53
- contact@michel-ruche-coaching.fr
- Lundi - samedi : 9:00 - 20:00
- prendre RDV
7 pensées limitantes qui permettent à notre cerveau de bloquer la perte de poids
S’il est vrai que l’obésité a atteint les proportions d’une épidémie mondiale, avec 2,8 millions de personnes au moins décédant chaque année du fait de leur surpoids ou de leur obésité et près de 40 % de la population mondiale étant en surpoids selon l’OMS, cela n’a pas toujours été le cas par le passé et cela est encore moins vrai pour le reste des autres espèces vivantes.
Notre nature fondamentale ne favorisant pas spécialement le surpoids, nous allons faire un focus sur les évolutions psycho-comportementales qui nous ont amenés à prendre du poids pour ne plus arriver à le perdre durablement– les apprentissages reçus au cours de nos vies personnelles, familiales et sociétales ont créés des conditionnements opérants pour lesquels le surpoids est utile, c’est ce que l’on appelle le bénéfice secondaire d’une situation.
Par exemple posez-vous les questions “quelle utilité peut avoir mon surpoids, à quoi mes kilos en trop me servent-ils ou encore me protègent-ils de certains éléments de ma vie qui me pèsent ?”. Si vous avez des réponses à ces questions vous pouvez directement agir sur votre vie et relâcher les kilos, c’est à dire maigrir sans régime et de façon durable.
Mais cela n’est pas toujours facile, aujourd’hui des chaînes mentales favorisant la prise de poids sont liées à des idées largement diffusées qui sont devenues populaires et acceptées collectivement.
Je vais vous révéler sept pensées qui vous empêchent de garder la ligne. Elles sont le résultat des avancées neuroscientifiques et comportementales de ces dernières années :
1.Séparer les aliments en bons ou mauvais
Diviser les aliments en mauvais, parce que très caloriques, et en bons, parce que peu caloriques comme dans la plupart des régimes, fait en sorte que ce qui a été défini comme le plus dangereux devient aussi le plus désirable.
C’est un processus purement psychologique qui est à même de déclencher des réactions qui deviennent concrètement physiologiques, comme par exemple la faim et l’excitation à la seule pensée des aliments interdits.
Plus je suis rigide dans ma limitation alimentaire et plus j’en éprouve du désir, ou encore, plus je m’interdis des aliments, plus je les désire.
Alors que, si je m’accorde les aliments, je pourrais plus facilement y renoncer.
2.Croire qu’un régime réussi peut durer dans le temps
Un régime restrictif pour perdre du poids demande en général d’énormes efforts, voire même des sacrifices, qui ne peuvent être maintenus dans le temps (95% des personnes qui font un régime reprennent leur poids d’origine et 80% reprennent plus de poids au-delà d’un an selon l’ANSES.
C’est un piège insidieux car l’alternance de succès à court terme et d’insuccès dans le temps crée l’illusion que l’on arrivera un jour à maintenir le résultat, tôt ou tard.
C’est la raison pour laquelle on rencontre fréquemment des personnes littéralement piégées durant toute leur vie dans cette lutte sans fin, ce cercle vicieux qui se maintient et s’alimente par le contrôle du régime et l’échec de la reprise de poids qui lui succède, c’est l’effet yoyo.
Le contrôle appelle la perte de contrôle, alors que, si je me fais confiance, je n’ai plus besoin de contrôler.
3.La nourriture réconfort
Le stress du quotidien et le sentiment que la vie est dure peuvent vous conduire à manger pour vous apporter du réconfort.
Mes patients me disent souvent que cela leur arrive tout particulièrement en fin de journée, dès qu’ils sortent du travail ou en remangeant après le repas une fois les enfants couchés.
Comment mincir quand vous n’utilisez plus l’alimentation pour vous nourrir mais pour vous consoler ?
Ne plus manger ses émotions, c’est apprendre à les solutionner autrement qu’en ayant recours à la nourriture.